Toucher
L’enterre
Envisager de voir
La défigure
Se voir boucher l’aine
Résout la torture
Du prochain contact inscrit
Dans la courbe de ses flancs gris
Tout s’amplifie
Quand s’approche l’envie exacte
De ne faire qu’un dans l’acte
Avec l’élan meurtri
Des choses lentes au fond de l’esprit
Elle a bu l’air gauche
Dont j’ai pris son train
Elle a examiné son corps brut
Avant de le tendre loin
Devant son image
Elle s’est projetée au cœur
Du réseau latent des axes
Elle a réalisé leur cohérence
Incarné leurs droites
Elle s’est revue à distance
Gémir qu’elle est moite
Tout lien
L’enserre
Pour nager dans son territoire
Il faut être sûr
D’avoir pris la peine
De plonger dans les seins et boire
Elle écrit du manche
Elle a la peau unique et blanche
D’un retard dont les glandes tuent
Qu’on ait subi ce qui la porte
Ou qu’on soit ce qui la protège
Elle est là pour être
Elle ne sera jamais rien d’autre
Tous ceux qu’elle a eus l’effacent
Tous ceux qui la font s’en lassent
Mais ce qui l’est crue lui porte
Ceux qui s’y refont sur place
À tout partout pour toucher l’espace